La ferme de la Saussaye
L'inspiration a pour objectif de former les futurs exploitants agricoles à l'agroécologie, avec notamment le respect de la qualité de l’eau.
12/07/19
eau
Sours, Eure-et-Loir, France
Ce projet est en fonctionnement
Depuis 2008, le ministère français de l'Agriculture et la Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir ont lancé une campagne au sein du Lycée agricole de Chartres-La Saussaye, afin de former les apprenants de l'établissement à l'agroécologie au sein des grandes cultures de la région Centre, avec notamment le respect de la qualité de l'eau. Ainsi, via le programme CASDAR TAE, des expérimentations système, diagnostics écologiques chez les agriculteurs et des participations aux actions de développement ont été mis en place pour structurer le projet.
Afin de réaliser les suivis techniques et d’analyser les résultats, le Chambre d'agriculture a mis à disposition deux ingénieurs à mi-temps, dont un qui pilote les essais de réductions d’intrants sur une vingtaine d’hectares conduits en agriculture intégrée et un autre qui gère le système bio sur une surface identique. Ces expérimentations conduites sur l’exploitation visent aussi à répondre à des enjeux environnementaux et régionaux forts, car 17,5% des captages d’eau d’Eure-et-Loir sont au dessus de la norme nitrates. Pour retrouver une qualité d’eau compatible avec sa consommation, tous les acteurs du territoire doivent s’engager et l’établissement joue un rôle important. En s’impliquant dans la transition agroécologique sur l’exploitation via les expérimentations, mais aussi en faisant la promotion de l'agroécologie auprès du Lycée agricole de Chartres-La Saussaye et des élus de Chartres Métropole.
Depuis 2014, les élèves du lycée agricole conduisent chaque année une étude sur deux fermes du réseau. Ils réalisent d’abord une visite où l’agriculteur présente son système et ses orientations. Puis, ils effectuent un ensemble de relevés pour effectuer un diagnostic agronomique, économique et écologique, mesurant en particulier la biodiversité. Les données recueillies leur permettent alors de réfléchir aux éventuelles voies d’amélioration agroécologiques, et de faire des propositions concrètes d’aménagement et d’itinéraires techniques.
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