L’Arbre à poule

Villers-Saint-Paul, Oise, France

Ce projet est en fonctionnement

Créée en 2009, l’Arbre à poule se développe sur 6.000 m², dont 2.000 m² dédiés à l'élevage des ânes, des cochons, des poules, des lapins angora, des moutons suisses et des chèvres mohair, et 4.000 m² consacrés au maraîchage. La totalité des productions sont proposées à la vente sur place, permettant de favoriser les circuits courts et l'alimentation locale.

L'exploitation accueille également les collectivités, les crèches, les écoles, les centres sociaux, les clubs et les associations pour leur faire découvrir le monde agricole et les différentes productions réalisées sur place en permaculture, dans le respect de la biodiversité.

Au-delà des simples visites guidées, les deux exploitants proposent également des formations dans la création de jardins en permaculture.

De plus, en Mars 2018, un projet d'accueil d'abeille sauvage et solitaire a vu le jour en collaboration avec un spécialiste des abeilles. Au total, 600 cocons d'abeilles ont été implantés dans les productions. Cette démarche s’inscrit dans un but de repeuplement des abeilles sauvages solitaires, de leur préservation mais également dans le but de sensibiliser le public à la destruction de leur habitat naturel, par l'ajout de pesticide ou par simple négligence.

La démarche permet également de nombreux bénéfices quant à l'écosystème. Ces abeilles sont également très efficaces en matière de pollinisation, permettant :
- D'augmenter le rendement.
- D'améliorer la qualité des fruits et leur conservation.
- De réduire les traitements chimiques.
- De baisser les coûts de production et d'entretien.

Enfin, en 2017, la ferme a lancé des essais de pâturage en collaboration avec la municipalité et les acteurs de la collectivité, afin de développer ce type de pratique. Dans un premier temps, les chèvres et les moutons ont pâturé sur un ensemble de six terrains représentant environ 2 hectares d'espaces verts. En outre, ce projet d'écopastoralisme permet un excellent entretien des espaces verts de la collectivité de manière écologique, la réduction des produits phytosanitaires et de la consommation d'énergies fossiles, la diminution de l'impact sonore, et la fertilisation naturelle des espaces verts.

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